Réuni en session ordinaire, le comité central du Parti des travailleurs, après avoir constaté la dégradation effrayante de la situation sécuritaire et sociale, rappelle :
Le 12 septembre 1998, suite à la décision du président de la République d'organiser des élections présidentielles anticipées, le secrétariat politique du PT déclarait: "Trois scrutins ont eu lieu depuis 1995. Les problèmes demeurent entiers. Il ne peut y avoir d'élections libres et démocratiques, de respect de la volonté populaire ni de progrès social en l'absence de la paix et des libertés démocratiques, du respect de la dignité humaine... "
Et devant la situation ouverte par cette décision, et les risques de dérapages, le PT, fidèle à ses engagements pour la paix, afin de préserver les vies humaines et l'unité de la nation, a proposé :
"Pour réunir les conditions nécessaires à l'expression de la souveraineté du peuple, à l'instauration de la démocratie, au règlement des problèmes sociaux et économiques énormes de notre pays, le PT s'adresse solennellement au président pour qu'il convoque un congrès national algérien, regroupant les partis et les institutions, y compris les corps constitués, les personnalités influentes, pour ouvrir une issue positive au peuple algérien, pour que tous s'engagent à tout mettre en úuvre pour sortir l'Algérie de la violence, de l'impasse, c'est-à-dire à restaurer la paix, à garantir le pain, la dignité pour toutes et tous. " |